Patrick Côté, surnommé « The Predator », est un ancien combattant d'arts martiaux mixtes (MMA) et une personnalité publique québécoise née le 29 février 1980 à Saint-Narcisse-de-Rimouski. Patrick Côté incarne la reconversion réussie d'un athlète de haut niveau dans le UFC vers une carrière diversifiée dans le divertissement, tout en restant fidèle à ses valeurs de discipline, de persévérance et d'engagement social.
“ « Je ne crois pas du tout à la chance, mais je crois aux opportunités. » ”
(Patrick Côté)
Cette phrase, prononcée sans détour, résume à elle seule l’esprit de Patrick Côté. Ancien militaire, combattant professionnel en arts martiaux mixtes (MMA), père de famille et désormais acteur et communicateur engagé, Patrick n’a jamais emprunté les chemins tracés d’avance. Il a plutôt creusé sa propre voie à la force du poing, du cœur et de la conviction.
Son passage dans les Forces armées canadiennes, et particulièrement son déploiement en Bosnie, a profondément redéfini sa perception du monde. Là-bas, il a mesuré à quel point il avait eu le privilège de naître du bon côté des frontières. Ici, les opportunités abondent.
À son retour en 2003, une certitude s’impose : plus jamais il ne tolérera de se lever le matin en se sentant prisonnier de sa propre vie. Le MMA, alors marginal au Québec, devient son pari fou. Il brise son contrat militaire, se jette dans le vide sans parachute, avec un taux de réussite miséreux pour un Canadien français. Il n’avait aucun Plan B — et c’est précisément ce qui l’a sauvé. Car avec un filet de secours, son engagement aurait été tout autre. Or, dans la cage comme dans la vie, il faut mordre à pleines dents et ne jamais laisser la peur ou le regard des autres freiner nos élans.


De l'octogone au dernier round
Sa carrière dans le MMA aura duré 15 ans. Longévité exceptionnelle dans un sport aussi exigeant. Mais fidèle à lui-même, Patrick avait décidé des règles de sa sortie. Il ne voulait pas faire « le combat de trop ». Deux mois avant son ultime affrontement à Buffalo, il confie à son entraîneur — et à lui seul — que ce combat serait son dernier. Même sa femme n’en sera pas informée. Une décision intime, réfléchie, portée dans le silence. Le soir venu, après un combat âpre mais digne, il dépose ses gants dans l’octogone avant même d’entendre le verdict. Une manière de dire au monde : c’est moi qui choisis quand ça s’arrête. La salle, émue, lui offre une ovation debout.
Et pourtant, ce n’est pas le combat qu’il regrette. Ce sont les décharges d’adrénaline, la marche vers la cage, la clameur du public. Ce moment suspendu qui ne se recréera jamais ailleurs.



Reconversion réussie: La caméra comme nouveau ring
Rewind en 2010, une blessure au genou lui impose un premier arrêt. Une pause salutaire qui déclenche une réflexion sur l’après. Il commence à semer des graines : contacts, projets, planification. En 2017, à l’instant même où il accroche les gants, il enfile une nouvelle peau : celle de l’acteur. Il retourne sur les bancs d’école, apprend son nouveau métier avec la même humilité que lorsqu’il débutait dans le MMA.
Aujourd’hui, on le retrouve dans des séries comme Indéfendable ou bientôt Alerte Pelletier, où il démontre qu’il est capable d’endosser des rôles complexes, bien au-delà du cliché du dur à cuire. Il écoute, apprend, ajuste. Il refuse de croire qu’un rôle lui est dû. Il sait que, dans ce milieu comme dans les autres, « tout le monde est remplaçable ». Mais il est convaincu qu’il a sa place. Et lorsqu’il entre dans une pièce, il est prêt à vendre ses forces sans pour autant éteindre la lumière des autres.




Contrôler le contrôlable
Patrick est un problem solver. Très terre à terre et détendu de nature, il aime coucher les situations problématiques à plat et trouver leurs failles afin de les résoudre. Cela dit, trois valeurs l’animent tout particulièrement.
La résilience — ce muscle invisible qui permet de tenir debout quand tout vacille.
Le travail acharné — cette discipline intérieure qu’aucun trophée ne remplace.
La passion — celle qui donne envie de se lever même quand le doute pèse.
Refusant d’entrer dans un moule qu’il juge insensé, Patrick avance avec lucidité, conscient de ses choix et de leurs conséquences.
“ « Je me bat pour que mes enfants n’aient pas besoin de le faire » ”
(Patrick Côté)






Aujourd’hui, Patrick se bat encore… Mais différemment.
Il se bat pour la sécurité de ses enfants, pour leur offrir un avenir où ils n’auront pas à brandir les poings. Lui, qui a grandi sans figure paternelle, a découvert en devenant père un pan entier de sa propre histoire qu’il n’avait jamais osé regarder.
Son rôle de pourvoyeur est une évidence : il se prive de confort personnel pour maximiser celui des siens. Il porte en lui une mentalité « à l’ancienne », et en est fier. Il assume pleinement ce rôle de pilier. Et quand il regarde ses enfants, il voit le monde avec d’autres yeux — ceux d’un homme qui n’a plus envie de gagner à tout prix, mais bien de transmettre à ses petits, Auguste et Rafaëlle, les principes menant à une vie heureuse.




Une parole qui porte
Issu d’un petit village, élevé sous le seuil de la pauvreté, Patrick n’a jamais accepté le fatalisme.
Sa mère et lui se répétaient : « Demain sera meilleur que la veille ».
C’est ce même espoir qu’il incarne en s’impliquant auprès d’organismes comme Tel-Jeunes, Le Club des Petits Déjeuners ou La Maison Le Phare. Il le dit simplement : avoir la chance de redonner, c’est un privilège. Patrick a eu beau avoir un rough start, cela ne l’a pas empêché de réussir dans la vie. Du coup, pourquoi ces enfants vulnérables ne pourraient-ils pas s’en sortir eux aussi? En s’impliquant auprès de ces organismes, il souhaite incarner un message d’espoir comme quoi tout est possible quand on s’autorise de rêver.
À un jeune qui peine à trouver sa place, Patrick dirait ceci : « Trouve ce qui te donne envie de te lever. Ce qui te pousse à donner le deuxième effort, même quand personne ne regarde. Et surtout, ne laisse pas la peur de l’échec t’enchaîner dans ta zone de confort. » La vie, ce n’est pas demain. C’est ici. C’est maintenant.
Lorsque je lui demande ce qui le rend le plus fier entre gagner un combat de titre ou obtenir son premier rôle principal à la télé, il se retrouve embêté vu l’écart marqué entre ces 2 univers. En guise de réponse, il affirme plutôt que sa plus grande fierté est d’être parvenu, depuis 20 ans, à se lever le matin et d’aimer ce qu’il fait. Certes, il y a les titres ou les grands rôles qui procurent une reconnaissance en retour, mais au final, il n’a jamais fait ces métiers pour personne d’autre que lui-même.



Rester débutant, même au sommet
Aujourd’hui encore, Patrick continue d’apprendre. Il se souvient que chaque expert a d’abord été un apprenti. Il écoute tout le monde, même les voix les plus modestes. Et quand un conseil ne fait pas sens, il le classe et continue. Ce n’est pas l’ego qui mène, c’est l’ouverture.
Enfin, s’il pouvait laisser un message vocal au ti-cul de l’armée qu’il était, Patrick lui dirait de continuer de suivre ses instincts et de ne jamais s’arrêter à ce que le monde va penser de ses choix. Il y a de ces combats qui se mènent seuls… Et ceux-là sont souvent les plus formateurs et évocateurs de qui l’on est vraiment.
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